Les conséquences dommageables pour soi et les autres à l'effet de ne pas soigner ses blessures d'images.
DOMMAGES A SOI-MEME
DOMMAGES AUX AUTRES
Tensions et insécurités importantes reliées à l'existence de blessures d'images en soi (sentiments accumulés de honte de soi, d'inadéquacité, etc). Ces
tensions créeront beaucoup d'anxiété ou d'angoisse chez la personne, et l'embêteront beaucoup dans ses contacts avec les autres
Les autres pourraient se sentir forcés d'agir avec précaution avec ces personnes si faciles à rendre insécure ou à mettre mal (comme devoir se faire violence contre soi, pour ne
pas les effaroucher ou bien pour ne pas paraître "violent").
Si les tensions s'accroissent, ou lors de conflits "normaux" de couple, ces personnes pourraient devenir ce qu'ils craignent pour elles-mêmes :
culpabilisant(e)s, blâmant(e)s, accusateurs (accusatrices), voire même bourreaux "par défense".
Une fois les tensions apaisées, ou bien suite à une rupture, elles tendront à redevenir les personnes inquiètes et insécures qu'elles étaient, avant que la
crise ne survienne.
Les autres pourront souffrir de ces "assauts imprévus" sur eux, en blâmes ou en culpabilisations, et en concevoir des craintes à l'effet que le tout se
répète de temps en temps.
Il pourra arriver que les blessures que cela fera, en eux, les amènent à leur tour à culpabiliser ou bien à blâmer leur partenaire. Dans un tel
cas, attendez-vous à voir le (la) partenaire faire acte d'une grande intensité d'émotion (crise) car ses blessures d'image s'amplifieront en conséquence.
Plusieurs pourraient devenir craintifs de s'impliquer avec les autres et avoir l'air de vivre dans un environnement super-protégé (syndrome du Bunker); ceci afin de se procurer, à eux-même
(elles-mêmes), une sécurité intérieure minimale.
Car leurs fragilités sont telles que sans ce type d'environnement, elles pourraient craindre des attaques, des agressions ou des "malchances" à tout moment,
avec presque tout le monde.
Les proches de ces personnes seront parfois surpris des exigences en "sécurité totale" de ces "phobiques de l'agression" (en blâmes, en cris, en
culpabilisations, etc).
Soit que ces proches se fassent violence afin de pouvoir satisfaire aux exigences "boulimiques" de l'autre, en sécurité, soit qu'ils essaient de
normalement s'affirmer, avec les risques de rupture qui pourraient s'ensuivre.
Plusieurs des "blessé(e)s de l'image" pourront développer des caractéristiques narcissiques, c'est-à-dire qu'ils investiront grandement dans leur habillement,
leur standing ou leur apparence générale.
Ceci afin de pouvoir se prouver à soi-même, et aux autres, leur importante valeur en tant que personne.
Cette sorte d'affirmation de soi reposera sur des bases fragiles car en profondeur, ces personnes se considèrent très négativement (blessures d'images).
A peu de choses près, le narcissisme ressemble à un tapis doré, sur une épaisse couche de poussière (doutes de soi).
Les proches pourraient se sentir forcés, à l'occasion, d'admirer ou d'approuver avec emphase l'image que la personne "narcissique" cherche à
dégager.
Car contester ou critiquer cette image-là risquerait d'amener la personne "narcissique" à se sentir très offusquée, humiliée ou offensée dans sa
valeur personnelle (le complexe d'image devenant alors atteint, par cette simple remarque).
Bref, les proches d'une telle personne narcissique devront s'attendre à présenter un côté "admirateur (admiratrice)" s'ils souhaitent conserver ses
faveurs longtemps!
A moins, bien sûr, que la personne règle ses blessures d'images à la base de ses "compensations de grandeur" (narcissisme).